Dague rituelle en os des hautes terres de Nouvelle-Guinée | Fémur humain avec pigments et plumes | XIXe siècle
Description
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Contexte historique et origine
Région : Hautes Terres de Nouvelle-Guinée
Matériau : fémur humain (tradition ultérieure également os de casoar) avec décoration en pigments naturels et ornements en plumes
Période : XIXe siècle
Description
Une dague néo-guinéenne rare et culturellement significative, traditionnellement taillée dans un fémur humain et utilisée lors d'actes de justice rituelle. Dans les sociétés des hautes terres, ces dagues pouvaient être utilisées par une épouse, souvent aidée de son frère, pour se venger d'un mari ayant violé les codes sociaux sacrés, notamment l'infidélité ou la trahison.
Cet exemplaire, mesurant 35,1 cm, témoigne d'un façonnage minutieux de l'os en une forme effilée et mortelle, ornée de motifs géométriques curvilignes peints avec des pigments naturels. Des plumes, probablement de casoar, y sont fixées comme ornements, accentuant la résonance spirituelle de l'objet. Le poignard est à la fois une arme fonctionnelle et un symbole de parenté, de justice et d'ordre cosmologique au sein des communautés des hautes terres de Nouvelle-Guinée.
Caractéristiques
- Fémur humain sculpté, aiguisé et façonné comme un poignard rituel
- Motifs géométriques peints avec des pigments naturels
- Ornements en plumes de casoar pour une puissance spirituelle
- De fortes associations rituelles avec les rôles de genre, la parenté et la justice tribale
- Artefact ethnographique bien conservé avec une présence frappante
Importance culturelle
Les dagues en os de ce type incarnent les codes sociaux et spirituels complexes de la Nouvelle-Guinée. Au-delà de leur usage d'armes, elles étaient des objets de légitimité rituelle, souvent sculptés par le frère de l'épouse pour renforcer la justice communautaire. La transition du fémur humain à l'os de casoar reflète le pouvoir symbolique du casoar, un animal vénéré pour sa force et son lien avec les esprits ancestraux. Ces dagues incarnent ainsi à la fois la justice et la cosmologie, constituant de rares vestiges de pratiques juridiques et rituelles autochtones.
Condition
Excellent état, patine naturelle, décor pigmentaire préservé et ornements de plumes préservés. Légère usure due à la manipulation et à l'usage rituel. Aucune restauration récente.
Dimensions (approximatives)
Longueur : 13,75 po
Âge
XIXe siècle, hautes terres de Nouvelle-Guinée
Description
Contexte historique et origine
Région : Hautes Terres de Nouvelle-Guinée
Matériau : fémur humain (tradition ultérieure également os de casoar) avec décoration en pigments naturels et ornements en plumes
Période : XIXe siècle
Description
Une dague néo-guinéenne rare et culturellement significative, traditionnellement taillée dans un fémur humain et utilisée lors d'actes de justice rituelle. Dans les sociétés des hautes terres, ces dagues pouvaient être utilisées par une épouse, souvent aidée de son frère, pour se venger d'un mari ayant violé les codes sociaux sacrés, notamment l'infidélité ou la trahison.
Cet exemplaire, mesurant 35,1 cm, témoigne d'un façonnage minutieux de l'os en une forme effilée et mortelle, ornée de motifs géométriques curvilignes peints avec des pigments naturels. Des plumes, probablement de casoar, y sont fixées comme ornements, accentuant la résonance spirituelle de l'objet. Le poignard est à la fois une arme fonctionnelle et un symbole de parenté, de justice et d'ordre cosmologique au sein des communautés des hautes terres de Nouvelle-Guinée.
Caractéristiques
- Fémur humain sculpté, aiguisé et façonné comme un poignard rituel
- Motifs géométriques peints avec des pigments naturels
- Ornements en plumes de casoar pour une puissance spirituelle
- De fortes associations rituelles avec les rôles de genre, la parenté et la justice tribale
- Artefact ethnographique bien conservé avec une présence frappante
Importance culturelle
Les dagues en os de ce type incarnent les codes sociaux et spirituels complexes de la Nouvelle-Guinée. Au-delà de leur usage d'armes, elles étaient des objets de légitimité rituelle, souvent sculptés par le frère de l'épouse pour renforcer la justice communautaire. La transition du fémur humain à l'os de casoar reflète le pouvoir symbolique du casoar, un animal vénéré pour sa force et son lien avec les esprits ancestraux. Ces dagues incarnent ainsi à la fois la justice et la cosmologie, constituant de rares vestiges de pratiques juridiques et rituelles autochtones.
Condition
Excellent état, patine naturelle, décor pigmentaire préservé et ornements de plumes préservés. Légère usure due à la manipulation et à l'usage rituel. Aucune restauration récente.
Dimensions (approximatives)
Longueur : 13,75 po
Âge
XIXe siècle, hautes terres de Nouvelle-Guinée
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